© Bogdan Konopka
Originaire du Sambuco, petit village du Piémont (Italie), Jacques Borgetto est né à Paris. Très jeune, il se passionne pour la photographie, qui l’accompagnera dans chacun de ses voyages. Ce « Baudelaire de l’image », comme le qualifie le journaliste Alain Mingam, sillonne le monde et son époque, d’Europe en Amérique et d’Afrique en Asie, à la rencontre de ses semblables. Depuis 1975, son travail est régulièrement exposé en France et à l’étranger. Il est lauréat du Vienna International Photo Awards (VIPA) en 2012, et obtient plusieurs résidences d’artiste durant sa carrière. Ses œuvres sont présentes dans les collections permanentes de la Maison Européenne de la Photographie, à la Bibliothèque nationale de France et dans de nombreuses collections privées. Plusieurs publications lui sont consacrées dans la presse spécialisée.
Il est également l’auteur de huit ouvrages de photographie : L’homme et l’olivier (Éditions du Nol, 1984), Nous avons fait un très beau voyage (Éditions Filigranes, 2010), L’autre versant du monde (Éditions Filigranes, 2010) Terres foulées (Éditions Filigranes, 2011), Buenos Aires (Éditions be-pôles, 2013), Évanescence (Éditions Filigranes, 2016), Si près du ciel (Éditions Filigranes, 2017) et Ivresse de l’œil (Éditions Filigranes, 2019).
Le voyage est à l’origine du travail photographique de Jacques Borgetto.
Initialement inspiré par le désir de retracer le parcours de ses ancêtres italiens émigrés en Amérique latine, il a pris la route de nombreux pays en transformation, dont il s’est attaché à rendre compte des bouleversements et de l’évolution.
Ce passionné de musique construit son travail en séries. S’appuyant sur les genres classiques du portrait et du paysage mêlés à des scènes de rue, il livre une vision intime des régions qu’il traverse. A l’opposé de la photographie dite « à la sauvette », il privilégie une approche plus lente, dans la douceur qui le caractérise. Chaque photographie résulte d’une rencontre, durant laquelle il cherche à comprendre et à intégrer la culture appréhendée. Dans ce sens, une série peut faire l’objet de plusieurs voyages, et s’étendre sur de nombreuses années.
Au-delà du voyage intérieur, il dévoile et offre un regard nouveau sur des contrées et des civilisations méconnues. Ses images positives magnifient les lieux visités, sans pour autant occulter les tensions économiques et politiques en cours.
Durant de nombreuses années, Jacques Borgetto a privilégié un traitement de ses sujets en noir et blanc. A travers des jeux d’ombres et de lumière, il crée des images denses et contrastées, matérielles et charbonneuses, à la fois riches d’informations tout en demeurant mystérieuses.
Dans ses dernières séries, il renouvelle sa pratique et expérimente de nouveaux formats et techniques. Tirages couleur, caissons lumineux, photographie instantanée (Polaroid) viennent ainsi enrichir son travail.
2020
– Si près du Ciel Le Tibet, Musée de la Photographie, Nice
2019
– Exposition collective , Galerie les Filles du Calvaire, Paris, les 30 ans de Filigranes.
2017
– Si près du Ciel Le Tibet, Sélection officielle du mois de la photo du Grand Paris, Espace photographique de l’hôtel de Sauroy, Commissaire Laura Serani
2016
– Evanescence, Galerie Cosmos, Paris
– « Regard » rencontres photographiques, Villeneuve la Rivière
2014
– Salon du Livre, Paris
2013
– Nus et paysages, Espace photographique de Sauroy, Paris
– Librairie O.F.R., en collaboration avec les éditions Be-pôles, Paris
– Entre Regards, Château de Pompadour
– Croquis d’iPhone, Espace photographique de Sauroy, Paris
2012
– Nature Humaine, Le Blanc
– Swisslife, Paris
– Galerie Françoise Paviot, Paris
– Nuits photographiques de Pierrevert
– Festival pour la Paix, Vincennes
– Salon de la Photo avec le magazine « de l’air »
2011
– Château de Maisons-Laffitte
– Nuits photographiques de Pierrevert
2009
– Rencontres Internationales de la Photographie, Arles
2008
– Promenades Photographiques de Vendôme
– Festival international du film sud-américain,Biarritz
– Paris-Photo avec Leica Paris